Flamboyant sur la route de Saint-François - Saint-François

1936.01.05

Flamboyant sur la route de Saint-François

titre d'usage

Saint-François

titre inscrit

Peintre

OZOUX Louis Read more

• Date de naissance23 août 1869
• Lieu de naissanceSaint-Denis (Réunion)
• Date de décès24 avril 1935
• Lieu de décèsSaint-Denis (Réunion)
• Après des études secondaires au Lycée à Saint-Denis et l'obtention de son baccalauréat en 1886, Louis Ozoux poursuit des études de médecine à Bordeaux. Féru de dessin et de peinture, depuis son enfance, il s’inscrit également aux Beaux-Arts de Bordeaux. En 1893, il obtient ses diplômes dans ces deux disciplines et exerce la médecine huit ans à Bordeaux. Durant la Première Guerre mondiale, Louis Ozoux est mobilisé à La Réunion, à Madagascar puis en France jusqu’à sa démobilisation en 1919, année où il rentre sur son île. Chef du service de santé de La Réunion et de l’Institut de bactériologie, il est aussi très impliqué dans la vie culturelle dionysienne : membre de l’Académie de La Réunion, il préside la Société des sciences et des arts pendant douze ans. Aux Beaux-Arts de Bordeaux, il a étudié dans l’atelier du peintre paysagiste Paul Sébilleau (1847-1907) et de son épouse Isabelle Sébilleau-Sprenger (1849-1907). Il prend comme nom de peintre le pseudonyme de Henry Hallès. Ozoux expose régulièrement dans plusieurs salons et galeries à partir du début du XXe siècle et dans les pavillons des expositions coloniales de cette époque où il représente son île. Pionnier du renouveau de la peinture à La Réunion durant les années 1920-1930, il est une figure emblématique du milieu artistique de cette période. Après son décès en 1935, sa veuve fait don de nombre de ses œuvres aux institutions dont le musée Léon Dierx et le musée permanent des colonies à Paris. Son œuvre abondant a subi d’importantes pertes durant la seconde moitié du XXe siècle. La part réunionnaise subsistante de sa production se cristallise sur les paysages de son île. Il utilise une touche légère, évocatrice, parfois vaporeuse pour traduire la nature de La Réunion. Ses coloris très clairs surprennent, montrant sa parenté lointaine avec les impressionnistes. Sa peinture valorise les paysages de La Réunion et il est le premier d’une longue série d’artistes à avoir choisi le flamboyant, arbre aux couleurs rutilantes, comme marqueur iconique de la flore réunionnaise. (D’après Les Modernes, la peinture à La Réunion de 1925 à 1946, éd. Hervé Chopin, 2023, pp.48-49)

6 janvier 1934

Cette route conduit sur les hauteurs de la ville de Saint-Denis, Saint-François étant un lieu de villégiature pour la bourgeoisie urbaine. Un flamboyant borde la route et déploie la masse de ses fleurs rouges, floraison intervenant durant l'été austral. Cet arbre est souvent présent dans les tableaux de Louis Ozoux. Il devient un motif caractéristique de la peinture de paysage durant les années 1920-1930, repris par plusieurs artistes créoles ou ayant séjournés dans l'île à cette époque comme Maurice Ménardeau ou Xavier Le Juge de Segrais.

Peinture à l'huile sur toile

Hauteur en cm : 33,5

Largeur en cm : 41,1

Paysage

; Botanique

; Arbre

Réunion

peinture

Département de la Réunion

Musée Léon Dierx

Les Modernes : la peinture à La Réunion de 1925 à 1946

pp.52-53

Don Pauline Frontère veuve de Louis Ozoux, 1936.

Les Modernes, la peinture à La Réunion de 1925 à 1946 Musée Léon Dierx 28/10/2023 27/10/2024