Étude pour le Monument aux combattants et défenseurs du Tarn-et-Garonne de 1870-1871 - Étude pour le Momument aux morts de 1870 (Montauban)

Numéro d'inventaire

1911.01.03

Autre numéro

Ancien numéro : 32

; Ancien numéro : 11.04.02

Titre

Étude pour le Monument aux combattants et défenseurs du Tarn-et-Garonne de 1870-1871

Titre

Étude pour le Momument aux morts de 1870 (Montauban)

Rôle de l'auteur

Sculpteur

Auteur

BOURDELLE Émile-Antoine

  • Date de naissance31 octobre 1861
  • Lieu de naissanceMontauban
  • Date de décès1er octobre 1929
  • Lieu de décèsLe Vésinet
  • Fils d’un menuisier, Émile-Antoine Bourdelle quitte l’école à treize ans et se forme dans l’atelier de son père : il y acquiert la maîtrise du métier de sculpteur sur bois. En 1876, il entre à l’École des beaux-arts de Toulouse puis de Paris, en 1884, dans l’atelier de Falguière. En 1886, il quitte les Beaux-Arts et s’installe dans un atelier (aujourd’hui le musée Bourdelle), impasse du Maine, où il travaille jusqu’à sa mort. Le sculpteur réaliste Jules Dalou, son voisin, le prend parfois comme praticien. Les symbolistes, rencontrés à la Closerie des Lilas où il expose, l’apprécient. La musique l’inspire et plus particulièrement la personnalité de Ludwig van Beethoven qui le fascine : il lui consacre quarante-huit compositions. En 1893, il devient le praticien d’Auguste Rodin, rencontre essentielle dans le parcours artistique de Bourdelle qui lui assure également une plus grande régularité de revenus. Il reçoit ses premières commandes publiques officielles au début des années 1890 dont le monument aux morts de la guerre de 1870 pour sa ville natale. En 1900, la tête d’Apollon exposée au Salon des Beaux-Arts marque une étape importante vers plus de rigueur et de sobriété dans ses sculptures. Les années 1910-1920 sont celles du succès : Bourdelle devient l’un des rénovateurs de la sculpture du XXe siècle. Toutes ses sculptures sont précédées de dessins ou d’aquarelles qu’il considère comme essentiels pour conserver la maîtrise de son art.

Date de création

1896 : Date de début

; 1902 : Date de fin

Description

"Le Monument aux morts, aux combattants et serviteurs du Tarn-et-Garonne de 1870-1871", sculpté par Antoine Bourdelle est inauguré à Montauban, ville natale de l’artiste, le 14 septembre 1902. L’oeuvre de Bourdelle qui a demandé sept ans de recherches et d’études, suscite des avis contrastés et marque un tournant dans la carrière du sculpteur. En avril 1895, la Société des anciens serviteurs et combattants de Montauban de la guerre de 1870-1871 lance un concours pour l’édification d’un monument à la mémoire de ses membres. Retenue en août de la même année, la proposition de Bourdelle enflamme immédiatement la presse locale : trop audacieuse pour certains, trop dispendieuse pour d’autres.Il est vrai que comparé aux trois autres projets concurrents, celui de Bourdelle s’impose par sa monumentalité. Attaché à sa ville natale, le sculpteur voulait lui dédier un monument d’envergure, pour lequel il s’est engagé à financer lui-même les 37 000 francs supplémentaires – la dotation prévue étant de 13 000 francs – que nécessite sa réalisation. Par son ampleur et ses caractéristiques esthétiques cette sculpture va marquer aussi un changement d’échelle à la fois dans son oeuvre et sa notoriété. Bourdelle exposa certaines pièces destinées au monument comme des œuvres séparées tel ce plâtre intitulé "L'Effroi" en 1909.

Matière et technique

Moulage en plâtre.

Mesures

Hauteur en cm : 47

; Largeur en cm : 34

; Profondeur en cm : 10

Sujet / thème

Représentation humaine

; Homme

Domaine

sculpture

Propriétaire

Département de la Réunion

Gestionnaire

Musée Léon Dierx

Statut administratif

Don Marius-Ary Leblond, 1911.