Tige de bourrache, étude

Numéro d'inventaire

1912.01.17.03

Autre numéro

Ancien numéro : 647

; Ancien numéro : 12.01.50

; Ancien numéro : 1944.I.15

Titre

Tige de bourrache, étude

titre factice

Rôle de l'auteur

Création

; Dessinateur

Auteur

LUCE Maximilien

  • Date de naissance13 mars 1858
  • Lieu de naissanceParis
  • Date de décès6 février 1941
  • Lieu de décèsRolleboise
  • Fils d’ouvrier d’une compagnie de chemins de fer, Maximilien Luce entre à quatorze ans dans un atelier de gravure en tant qu’ouvrier-commis. Cet apprentissage de quatre ans le familiarise avec les techniques d’imprimerie de périodiques mais accentue aussi son attirance pour le métier de peintre indépendant. À partir de 1877, il fréquente l’Académie suisse et l’atelier du peintre académique Charles Durant, dit Carolus-Duran, jusqu’en 1885. Il découvre alors l’art de Georges Seurat et les recherches des futurs néo-impressionnistes auxquelles il adhère immédiatement. Ces artistes sont réunis au sein de la Société des artistes indépendants qui organise, chaque année depuis 1884, un salon dissident auquel Luce envoie sa première œuvre en 1887. Contrairement aux autres artistes de sa génération, il n’est pas particulièrement attiré par les paysages du Midi et cherche plutôt son inspiration dans le milieu ouvrier et les grands travaux de Paris. À partir de 1895, il devient partisan d’un néo-impressionnisme moins théorique, moins rigide. Il varie ses thèmes et réalise alors aussi bien des natures mortes que des paysages ou des scènes de rue. Les œuvres de Luce relèvent à la fois de l’impressionnisme et du néo-impressionnisme. Elles ne se conçoivent pas selon le même mode intellectuel que celles de Georges Seurat, ou même de Paul Signac. Ce n’est pas l’aspect théorique qui l’intéresse mais le traitement des couleurs qu’il cherche à rendre aussi éclatantes que possible.

Date de création

4e quart 19e siècle : Date de début

; 1er quart 20e siècle : Date de fin

Description

Maximilien Luce perpétue dans ce dessin la tradition de l’étude des fleurs dans l’histoire de la peinture. L’angle de vue de cette tige de bourrache diffère de celui du dessin inventorié sous le numéro 1912.01.17.02, Luce l’observant sous différents angles. Exécutées à la pierre noire, les différences de valeur créées par un coup de crayon plus ou moins appuyé et par le recours aux hachures, traduisent les jeux d’ombre et de lumière mais également le volume. Sans correspondre totalement aux tableaux connus de Maximilien Luce, ce dessin fait écho à la série importante de bouquets de fleurs qu’il réalise durant toute sa carrière.

Matière et technique

Dessin à la pierre noire sur papier.

Mesures

Hauteur en cm : 15

; Largeur en cm : 8,3

Sujet / thème

Etude

; Nature morte

; Plante

; Fleur

Domaine

dessin

Propriétaire

Département de la Réunion

Gestionnaire

Musée Léon Dierx

Statut administratif

Don Félix Fénéon, 1912.