Portrait de Léon Dierx

1939.00.195

Ancien numéro : 360

Portrait de Léon Dierx

titre factice

Création

; Lithographe

PRUNAIRE Alfred

1909

; 1er quart 20e siècle

Création

; D'après

FORAIN Jean-Louis En savoir plus

• Date de naissance23 octobre 1852
• Lieu de naissanceReims
• Date de décès11 juillet 1931
• Lieu de décèsParis
• Jean-Louis Forain est surtout célèbre de son vivant pour ses caricatures et ses dessins humoristiques publiés dans les journaux satiriques parisiens. Fils d’un petit artisan en peinture, il manifeste très jeune un talent certain pour le dessin, accru lorsque sa famille vient s’installer à Paris en 1863. Il assiste alors aux balbutiements de l’avant-garde artistique et à l’éclosion de l’impressionnisme en 1874. Un peu plus jeune que les principaux tenants de ce mouvement, il n’y adhère pas immédiatement. Il effectue une formation fragmentée dans divers ateliers notamment chez Jean Baptiste Carpeaux, Jean Léon Gérôme et le caricaturiste André Gill. Toutefois, c’est avant tout l’école de la rue qui convient à ce jeune artiste, bohème et débauché, ami d’Arthur Rimbaud avec qui il partage quelque temps un logement. Pour gagner sa vie, il réalise des portraits mortuaires et parvient à vendre en 1875 ses premiers dessins à quelques petits journaux satiriques comme “Le Chat noir” ou “Le Scapin”. Comme dessinateur, il entame une carrière d’artiste aux débuts difficiles avant de rencontrer Édouard Manet et Edgar Degas qui le propulsent au sein du milieu impressionniste. Il participe aux quatre dernières expositions du groupe et la critique le remarque. Il bénéficie en outre du soutien de l’écrivain et critique d’art Joris-Karl Huysmans, qui par ses articles élogieux contribue à le faire sortir de l’ombre. En 1880, l’écrivain lui propose d’illustrer ses “Croquis parisiens” avec Jean François Raffaelli. Dès lors, Forain connaît une ascension progressive et constante vers le succès et la stabilité, qui commence par l’acceptation d’une de ses toiles au Salon de 1884. Il se détourne alors momentanément du dessin satirique pour reprendre ses pinceaux abandonnés faute de moyens financiers. Deux ans plus tard, Paul Durand-Ruel expose ses toiles dans sa galerie de New York, aux côtés de celles d’Auguste Renoir, d’Édouard Manet et des autres impressionnistes. Parallèlement, ses dessins sont acceptés au “Figaro”, journal avec lequel il collabore jusqu’en 1925. La verve et les satires caustiques de cet artiste suscitent de son vivant crainte et admiration.

Léon Dierx (1838-1912). Léon Dierx est né à Saint-Denis (Île de La Réunion) le 31 mars 1838 et meurt à Paris le 12 juin 1912. Après de brillantes études au lycée colonial, il s'installe en 1860 en France et fréquente les milieux littéraires de la capitale. Poète, il appartient au groupe des Parnassiens, dont la figure emblématique est Charles-Marie Leconte de Lisle son compatriote. En 1898, après la mort de Stéphane Mallarmé, il est élu Prince des poètes. Poète, Léon Dierx, fut aussi peintre, réalisant essentiellement des paysages dans le goût des paysages de Corot. Aveugle à la fin de sa vie, il réalise alors des sculptures. En 1912, pour lui rendre hommage, le Conseil général de La Réunion donne le nom de Léon Dierx au nouveau musée d'art et d'histoire qui s'ouvre cette année là à Saint-Denis.

Lithographie couleur.

Hauteur en cm : 39,2

Largeur en cm : 29,3

Portrait

; Littérature réunionnaise

; Poésie

Dierx, Léon (1838-1912)

estampe

Département de la Réunion

Musée Léon Dierx