Le Jardin des lauriers roses

Numéro d'inventaire

1947.01.25

Autre numéro

Ancien numéro : 1947.01.25.141

Titre

Le Jardin des lauriers roses

Rôle de l'auteur

Création

; Peintre

Auteur

COLIN Gustave

  • Date de naissance11 juillet 1828
  • Lieu de naissanceArras
  • Date de décès29 décembre 1910
  • Lieu de décèsParis
  • Gustave Colin est issu d’une famille cultivée et aisée. Dès le collège, son talent de dessinateur est remarqué par le peintre Auguste Demory qui l’initie à la peinture et convainc ses parents de le laisser poursuivre dans cette voie. En 1853, après trois ans d’études de droit à Paris, il décide de se consacrer définitivement à sa passion et devient l’élève des peintres Ary Scheffer et Thomas Couture pendant quatre ans. Admis en 1857 au Salon, il se détache des circuits officiels afin de se rapprocher du groupe des futurs impressionnistes, exposant une seule fois avec eux en 1874. Séduit par le pays basque, il s’y installe à partir de 1860 : il délaisse peu à peu le public parisien et sa peinture est moins soumise à la critique. Colin est avant tout un peintre de paysages, surtout de paysages de plein air, peints sur le motif. À la facture lisse de ses premières toiles succède, en 1885, une touche plus libre, proche des vibrations colorées des impressionnistes.

Date de création

1909

Description

Le paysage occupe une place prépondérante dans l’œuvre de Gustave Colin, initié dès ses débuts à la peinture sur le motif par son maître Constant Dutilleux, puis par Camille Corot qu’il admire. Son goût pour le paysage de plein air le rapproche ainsi de la technique mise au point dès les années 1870 par les impressionnistes. Il n’appartient cependant pas directement à ce mouvement, dans la mesure où pendant toute cette période, sa touche est toujours restée lisse, semblant hésiter entre la rigueur traditionnelle et les vibrations colorées des impressionnistes. On observe une évolution de plus en plus nette vers cette technique à partir de 1885, alors que l’on commence déjà à parler de néo-impressionnisme. « Le Jardin des lauriers roses » est l’une de ses dernières réalisations puisqu’il meurt en 1909. Elle figure au Salon de la Société nationale des beaux-arts la même année et a certainement été acquise par Ambroise Vollard à la suite de l’exposition. L’œuvre toute entière baigne dans une ambiance rigoureusement impressionniste qui prouve que l’artiste, jusqu’à une date très avancée, est resté fidèle à cette technique. La composition est équilibrée par les deux sujets verticaux de la scène : le personnage à l’arrière-plan qui s’engage dans l’allée et le laurier rose, au premier plan, immobile, qui donne son nom au tableau. Il est de surcroît mis en valeur par le vide et la neutralité des tons de l’allée centrale. Il s’agit très certainement d’une œuvre peinte sur le motif, compte tenu de l’utilisation d’une touche rapide et énergique. L’œil du spectateur est attiré par le jeu des taches de couleurs, résultat d’une subtile oscillation entre les deux sujets principaux évoqués ci-avant, seuls points colorés de la composition.

Matière et technique

Peinture à l'huile sur toile.

Mesures

Hauteur en cm : 80,5

; Largeur en cm : 66

; Hauteur avec cadre en cm : 103,6

; Largeur avec cadre en cm : 89

; Profondeur avec cadre en cm : 5

Sujet / thème

Paysage

; Jardin

; Fleur

; Laurier rose

; Végétation

; Allée

; Pot de fleur

Domaine

peinture

Propriétaire

Département de la Réunion

Gestionnaire

Musée Léon Dierx

Bibliographie

p.68

La Collection Ambroise Vollard du musée Léon-Dierx Les donations de 1912 et 1947

; Notice n°26, p. 69.

Statut administratif

Don de Lucien Vollard, 1947